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Traitements

Il y a plus d'une façon de traiter un même problème... 

Une pratique globale

L’être humain est constitué de son corps physique, de ses émotions, de ses connaissances et de ses croyances, ainsi que des traces héritées de son histoire et de son éducation. Tous ces domaines s’interpénètrent pour retentir, entre autres, sur la vie amoureuse. La pratique sexocorporelle va donc s’attacher à analyser chacune de ces composantes pour comprendre la manière d’être au monde de la personne, qui se retrouve forcément dans sa sexualité.

Un décryptage du corps

Autre postulat rappelé par le Québécois Jean-Yves Desjardins, le fondateur de la méthode : la sexualité n’est pas innée. Certes, le réflexe neurologique d’excitation génital l’est, mais la façon dont le corps va le mettre en action nécessite un apprentissage qui démarre dès la petite enfance. Quand une personne consulte, c’est que cet apprentissage ne lui a pas permis d’atteindre une sexualité satisfaisante. Le sexologue va effectuer une « lecture corporelle » l’amenant à établir un diagnostic et à décortiquer le mode de fonctionnement du patient afin que celui-ci prenne conscience de ce qui l’entrave.

Quatre lois fondamentales

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Une fois cette prise de conscience intégrée, la thérapie va utiliser les « quatre lois du corps » et le fait qu’une sexualité épanouie repose sur l’habileté à les ressentir et à en jouer de manière diversifiée. Ces quatre piliers sont la tonicité musculaire, autrement dit la capacité à contracter et relâcher les muscles ; l’amplitude des mouvements, notamment ceux du bassin ; la respiration ample ou réduite, abdominale ou « haute », plus ou moins lente ou rapide, etc. ; les rythmes, enfin, de très lents à très rapides. Tout problème sexuel découle d’une utilisation inappropriée de ces données. Il va s’agir de la faire évoluer en apprenant à employer toutes les ressources du corps pour mettre en marche l’excitation sexuelle, la moduler et aboutir à l’orgasme.

Une gymnastique quotidienne

LE SEXOCORPOREL

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La difficulté n’est pas mince car, à force de répétitions, la manière de fonctionner inadéquate a généré de véritables automatismes. «Les déconstruire pour créer de nouvelles habitudes corporelles s’apparente à une rééducation, commente Sylvie Sapin. La sexualité ne sera donc pas radicalement modifiée en quelques séances».
Au début, les exercices de respiration et de mobilisation corporelle devront être pratiqués comme une gymnastique quotidienne durant dix à quinze minutes, et effectués lentement pour bien les sentir. Par exemple, le patient apprendra d’abord les différentes façons de respirer en position allongée, puis dans d’autres postures et, une fois celles-ci bien acquises, il s’entraînera à les pratiquer pendant la masturbation, avant de les introduire dans les échanges avec son (sa) partenaire. Même chemin pour l’apprentissage des mouvements, du bassin d’abord, puis des épaules, et l’acquisition d’autres habiletés nouvelles, qui seront répétées des centaines de fois avant de réellement transformer les relations du couple.

Une méthode qui associe le conjoint

La méthode sexocorporelle requiert en moyenne de six à dix-huit mois d’efforts personnels (de huit à vingt séances) et un petit budget (entre 50 et 55 € la consultation de trois quarts d’heure en moyenne). Mais elle est porteuse d’une très bonne nouvelle : la sexualité n’est jamais figée et elle peut évoluer tout au long de la vie par de nouveaux apprentissages. Et s’il s’agit d’une thérapie individuelle, il est souhaitable d’y associer le (la) partenaire lors de quelques séances afin de s’assurer qu’il (elle) partage le désir de changement et qu’un trop grand décalage ne s’installe pas dans le couple.

Informations obtenues à partir du lien suivant:
https://www.femina.fr/article/le-sexocorporel-une-nouvelle-therapie

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